Gerta Pohorylle, dite Gerda Taro , compagne de Robert Capa
Le 1er août 1937, le jour de ses 27 ans précisément, la photographe Gerda Taro est enterrée au Père-Lachaise à Paris en présence d’une foule de milliers de personnes, dont Aragon et Pablo Neruda. C’est une martyre de l’antifascisme que l’on célèbre : Gerda est morte quelques jours plus tôt, écrasée par un char, alors qu’elle couvrait la guerre civile espagnole pour la presse communiste. Une vingtaine de mois auparavant, cette jeune femme était une parfaite inconnue, juive allemande réfugiée en France, connue par l’état civil sous le nom de Gerta Pohorylle. C’est au printemps 1936 qu’elle et son compagnon, Endre Friedmann, prendront les noms respectivement de Gerda Taro et Robert Capa pour lancer vraiment leur carrière de photojournalistes, qui les conduira d’abord en Espagne.
Gerta est née le 1er août 1910 à Stuttgart , c’est la première femme photographe morte au combat
Le 30 janvier 1933, Hitler arrive au pouvoir. Le 19 mars, Gerta est arrêtée et emprisonnée à Leipzig, soupçonnée d’avoir diffusé des tracts antinazis du RGO (Opposition Syndicale Révolutionnaire) liée au parti communiste.
Elle sera libérée au bout de dix-sept jours grâce à son passeport polonais et à l’intervention du consul de Pologne alerté par ses parents. A la fin de l’été 1933, elle est à Paris où la plus grande part de l’intelligentsia antifasciste d’Europe centrale s’est réfugiée. C’est le temps de la vache enragée : jeune fille au pair, petits travaux au noir, chambre partagée à deux. Elle fréquente les cafés de Saint Michel et de Montparnasse Le dôme où se retrouvent des opposants allemands au nazisme : Walter Benjamin, Joseph Roth, Arthur Koestler, Willy Brandt, Bertold Brecht, Anna Seghers, et d’autres moins connus.
En septembre 1934, elle rencontre Endre (André) Friedmann ( Robert Capa ) , un jeune photographe hongrois qui a fui la dictature de Horthy après avoir été emprisonné. Lui aussi tire le diable par la queue. Il fréquente des amis photographes : André Kertész, Gisèle Freund, David Seymour dit Chim ou Henri Cartier-Bresson. En février 1937, ils partent ensemble pour l’Andalousie. A cette date apparaît la mention « Capa et Taro » comme signature des tirages. Elle ignore les propositions de mariage de Capa, elle veut rester libre et égale en tout. Le 1er mai, ils sont à Paris où des centaines de milliers de manifestants scandent : « No pasaran ! ». Dès la fin mai, retour en Espagne.
Elle signe désormais ses photos de son seul nom. Début juillet, elle assiste à Valence puis à Madrid au Congrès de l’Association internationale des écrivains. Alors qu’elle devait rentrer à Paris le lendemain, elle décide le 25 juillet 1937 à l’aube de retourner au front à Brunete. Elle y fera de nombreuses photos, alors que la bataille fait rage et que refluent les premières lignes républicaines. Dans la débâcle, sur la route de Madrid, sous les attaques des Stuka et des Heinkel allemands de la Légion Condor, juchée sur le marchepied d’une voiture, elle sera happée par un char républicain échappant au contrôle de son conducteur. Gerda éventrée sera transportée à l’hôpital de l’Escurial où elle décèdera, cinq jours avant de faire ses 27 ans.
Capa aurait dit un jour : « Dans une guerre, il faut détester ou aimer quelqu’un, en tout cas prendre position, sinon on ne supporte pas ce qui se passe ».
En Espagne ils choisirent leur camp et leurs photos ont participé des espoirs et des angoisses du combat pour la liberté.
Elle repose au père Lachaise , en présence de milliers de personnes, devient une manifestation antifasciste. Son éloge funèbre est prononcé par Pablo Neruda et Louis Aragon, même morte les nazis aucun respect, le sculpteur Giacometti lui fit un monument à sa tombe les nazis détruit à moitié reste une colombe .
la famille Pohorylle réfugiée en Yougoslavie a été assassinée par les nazis.
Gerta est née le 1er août 1910 à Stuttgart , c’est la première femme photographe morte au combat
Le 30 janvier 1933, Hitler arrive au pouvoir. Le 19 mars, Gerta est arrêtée et emprisonnée à Leipzig, soupçonnée d’avoir diffusé des tracts antinazis du RGO (Opposition Syndicale Révolutionnaire) liée au parti communiste.
Elle sera libérée au bout de dix-sept jours grâce à son passeport polonais et à l’intervention du consul de Pologne alerté par ses parents. A la fin de l’été 1933, elle est à Paris où la plus grande part de l’intelligentsia antifasciste d’Europe centrale s’est réfugiée. C’est le temps de la vache enragée : jeune fille au pair, petits travaux au noir, chambre partagée à deux. Elle fréquente les cafés de Saint Michel et de Montparnasse Le dôme où se retrouvent des opposants allemands au nazisme : Walter Benjamin, Joseph Roth, Arthur Koestler, Willy Brandt, Bertold Brecht, Anna Seghers, et d’autres moins connus.
En septembre 1934, elle rencontre Endre (André) Friedmann ( Robert Capa ) , un jeune photographe hongrois qui a fui la dictature de Horthy après avoir été emprisonné. Lui aussi tire le diable par la queue. Il fréquente des amis photographes : André Kertész, Gisèle Freund, David Seymour dit Chim ou Henri Cartier-Bresson. En février 1937, ils partent ensemble pour l’Andalousie. A cette date apparaît la mention « Capa et Taro » comme signature des tirages. Elle ignore les propositions de mariage de Capa, elle veut rester libre et égale en tout. Le 1er mai, ils sont à Paris où des centaines de milliers de manifestants scandent : « No pasaran ! ». Dès la fin mai, retour en Espagne.
Elle signe désormais ses photos de son seul nom. Début juillet, elle assiste à Valence puis à Madrid au Congrès de l’Association internationale des écrivains. Alors qu’elle devait rentrer à Paris le lendemain, elle décide le 25 juillet 1937 à l’aube de retourner au front à Brunete. Elle y fera de nombreuses photos, alors que la bataille fait rage et que refluent les premières lignes républicaines. Dans la débâcle, sur la route de Madrid, sous les attaques des Stuka et des Heinkel allemands de la Légion Condor, juchée sur le marchepied d’une voiture, elle sera happée par un char républicain échappant au contrôle de son conducteur. Gerda éventrée sera transportée à l’hôpital de l’Escurial où elle décèdera, cinq jours avant de faire ses 27 ans.
Capa aurait dit un jour : « Dans une guerre, il faut détester ou aimer quelqu’un, en tout cas prendre position, sinon on ne supporte pas ce qui se passe ».
En Espagne ils choisirent leur camp et leurs photos ont participé des espoirs et des angoisses du combat pour la liberté.
Elle repose au père Lachaise , en présence de milliers de personnes, devient une manifestation antifasciste. Son éloge funèbre est prononcé par Pablo Neruda et Louis Aragon, même morte les nazis aucun respect, le sculpteur Giacometti lui fit un monument à sa tombe les nazis détruit à moitié reste une colombe .
la famille Pohorylle réfugiée en Yougoslavie a été assassinée par les nazis.
Commentaires
Merci et bel été à toi !
C'est un bel hommage, je ne la connaissais pas.
Bon week-end :)
J'éspère que ton été se passe bien ? à bientot !